Versione :
Uriginale

Un autre amour agonise

Un autre amour agonise,
soumise, la femme va le ranger
dans l'armoire aux souvenirs
pleine
des oiseaux de ses rêves
embaumés.
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Uriginale

Il est venu

Il est venu
revêtu d'un corps d'homme
je n'y ai pas prêté attention.
il m'a dit :
- ouvre-moi
je suis l'Esprit saint.
Par peur de désobéir
je l'ai laissé m'embrasser,
son regard
a mis à nu
mes seins troublés,.
faisant de moi une femme belle.
Il a insufflé son âme en mon corps
grondant
comme la foudre et les éclairs.
Amen !
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Uriginale

Il y a deux femmes

Il a deux femmes,
l'une dort dans son lit
l'autre dort dans celui de son rêve.
il a deux femmes qui l'aiment,
l'une vieillit à côté de lui,
l'autre lui offre sa jeunesse
et puis s'éclipse-
il a deux femmes,
une au coeur de sa maison
une autre dans la maison de son coeur.

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Uriginale

Un corp de femme

Un corps de femme
tremble au bord du lit.
Une soif :
et un fleuve déborde.
Une soif :
et une source bruit.
Le corps de la femme vieillit.
Les doigts de l'ennui
ne le rafraîchissent pas,
pas plus que la jouissance
ne lui offre la lumière.

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Uriginale

Un jour

Un jour
il s'est acheté
une poupée
qui sourit quand il lui dit de sourire,
elle chante et danse
lorsqu'il appuie sur le bouton,
et elle dort quand il la couche.
Quelle colère est la sienne,
la poupée tantôt
pleure.
tantôt garde les yeux ouverts,
lorsqu'elle est couchée .

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Uriginale

J'attends

J'attends
que les enfants dorment,
pour laisser
le cadavre de ma désillusion
flotter
à la surface.

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Uriginale

Là où les chevaux

Là où les chevaux
ne peuvent courir.
là où il n'y a pas même
un trou
qui permette
au rayon de lumière de pénétrer.
là où il n'y a pas d'herbe
qui croît,
je m'accroche
aux pieds des mots.

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Uriginale

Les femmes comme moi

Les femmes comme moi
ignorent la parole,
le mot leur reste en travers de la gorge
comme une arête
qu'elles préfèrent avaler.
Les femmes comme moi
ne savent que pleurer
à larmes rétives
qui soudain
percent et s'écoulent
comme une veine coupée.
Les femmes comme moi
endurent des coups,
et n'osent pas les rendre.
Elles tremblent de colère
réprimée.
Lionnes en cage
les femmes comme moi
rêvent…
de liberté ...

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J'ai vu des traces

Traduzzione da François-Michel Durazzo

J'ai vu des traces
de pas
points noirs
qui vont et viennent.
La neige blanche
dont on dit qu'elle est
pure,
a trahi
les oiseaux, les chats
et les fantômes de mes pensées,
avant que le soleil paresseux ne se lève,
pour effacer
tout cela.

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J'attends un homme

Traduzzione da François-Michel Durazzo

j'attends,
et qu'est-ce que j'attends ?
Un homme qui vienne m'apporter des fleurs,
et des mots doux.
Un homme
qui me regarde et me voie.
Qui me parle et m'écoute.
Un homme qui pleure
pour moi,
alors j'ai pitié de lui
et je l'aime.

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