Versione :
Uriginale

OU L'ON RENCONTRE UN MOUFLON

Dans son recueil de nouvelles et deuxième livre intitulé Prighjuneri, aux éditions Albiana, Marcu Biancarelli crée un narrateur et des personnages qui s’adonnent à des exercices de confession intime parfois très cruels afin semble-t-il de proposer une critique de la société corse la plus féroce possible. Tout le monde semble condamné à une irrémédiable solitude - car la société est décrite comme un enfer - pour pouvoir étancher sa soif d’idéal, panser ses blessures ou donner libre cours à ses pulsions.

Versione :
Uriginale

ELEMENTAIRES: POESIE

Auteur de plusieurs recueils brefs de poésie, Marie-Jean Vinciguerra pratique une écriture exigeante et lyrique ; son lecteur s’abandonne à ses images sensuelles ou est amené à hisser plus haut son désir de connaissance. En guise de texte introductif à cette poésie, nous ne saurions trop recommander son texte, magnifique d’intensité, intitulé « D’une lecture de la Tempête ou la Corse comme métaphore baroque du mystère », publié en 1992, à Marseille par les éditions Autres temps.

Versione :
Uriginale

LA FLUTE ET L'ENFANT

Rinatu Coti fait partie, depuis un moment déjà, des auteurs corses qui n’ont plus besoin d’être présentés ou reconnus : son oeuvre, abondante, diverse, riche d’une réflexion approfondie et proprement littéraire sur la Corse parle pour elle-même. Essentiellement en langue corse, cette oeuvre présente aussi quelques textes en français ou mêlant les deux langues. Dans l’extrait suivant, tiré de la nouvelle « La mère et l’enfant » publié dans le recueil intitulé Les ombres de la mémoire, le narrateur évoque un moment de son enfance :

Versione :
Uriginale

FABLES ET VOLEURS

Yvan Renucci a publié de nombreux poèmes dans la revue Monte Cintu et a donc participé à un courant d’écriture commun à nombre d’autres écrivains en quête de la réhabilitation de la langue corse et de la Corse elle-même. Cette représentativité peut, selon les circonstances, rendre visible ou invisible. Mais le propos de cette petite anthologie est précisément de rendre à tous nos textes une certaine puissance d’imaginaire. Écoutons donc ce poème :

U CORBU E A VOLPI

Versione :
Uriginale

D'UN PASSE PRESQUE INAUDIBLE

Lisandru Marcellesi est amoureux de sa région (la plaine d’Avretu) ainsi que des personnes qui l’ont façonnée par tant de paroles ou d’actes, répétés, approfondis, lourds de sens, courageux voire légendaires. Dans l’ouvrage intitulé L’Infanfata ou L’exaltée (A fola di i Martinelli), aux éditions Mediterranea, il réunit dans la cohorte de quelques courts chapitres les souvenirs d’une vie villageoise partagée entre mer et montagne. L’un d’eux nous transporte, avec l’auteur enfant, sur les rivages méditerranéens de ce petit monde presque oublié...

Versione :
Uriginale

CE QUE DIT MARIA DIVOTA

Écrivain ayant pratiqué tous les genres, analyste de la culture corse tous azimuts, Ghjacumu Thiers ne se présente plus, comme on dit. Disons tout de même combien il importe pour nous que ses réflexions multiples ainsi que certains de ces écrits soient lus et médités. Papiers d’identité(s), A Funtana d’Altea, A barca di a Madonna représentent les expressions majeures d’un imaginaire corse enfin renouvelé...

Versione :
Uriginale

D’UNE RIVE A L'AUTRE

Ghjuvan Maria Comiti a récemment donné un recueil de nouvelles, D’una sponda à l’altra, et continue à publier de courts récits dans la revue littéraire en langue corse, Bonanova. C’est dans le numéro 2 de cette revue que l’on peut trouver la nouvelle intitulée « Pedimoru » et dont nous donnons ici les premiers paragraphes...

Versione :
Uriginale

L’ILE INTERIEURE DE M.G.MARTIN-GISTUCCI

Marie-Gracieuse Martin-Gistucci est l’auteur de trois recueils de nouvelles et de deux romans en langue française, tous publiés aux éditions La Marge. Elle a aussi écrit en langue italienne et en langue corse. Son oeuvre, importante, survit pour notre bonheur à sa récente disparition. Le commentaire qui va suivre voudrait être un hommage à sa mémoire.
La dernière nouvelle, « Encore sur ce navire... », du premier recueil de nouvelles, L’île intérieure (1987), commence ainsi...

Versione :
Uriginale

LA MOUCHE DE GIOVANNI DELLA GROSSA

Giovanni della Grossa est l’auteur d’une chronique historique de la Corse, republiée en 1998 aux éditions La Marge par Mathée Giacomo-Marcellesi et Antoine Casanova. À ce titre il dévoile les visages du Moyen-Âge rural de notre île. Il écrivait au XVème siècle ceci, à propos d’un plus ancien personnage encore, nommé Orsolamano, seigneur vicieux et cruel... même après sa mort :

 

Versione :
Uriginale

DISINGANNO INTOENO ALLA GUERRA DI CORSICA

En 1736, Giulio Matteo Natali, partisan de l’indépendance corse, écrit le Disinganno intorno alla Guerra di Corsica, pour prouver le bien fondé de la lutte des Corses contre le pouvoir de Gênes... Voici les deux premiers paragraphes de ce texte écrit en italien et traduit en français par Jean-Marie Arrighi et Jean-Pierre Castellin.

Pages