Tatoué de silence
maïs noir sur le bleu du ciel
mon premier départ
la chaleur de son corps sur le visage endormi de la nuit
Corsica le vent la pluie le vent
des oiseaux volent affolés
quand on rompt la croûte de la mer
pourquoi suis-je venue jusqu’ici étudier
la vie secrète des platanes pour les sauver de la vieillesse
boucles de basilic sur des épaules de lune
glissent frais lorsque la nuit des oliviers
anonymes et presque absents descendaient
dans le miroir du pays sans crépuscule
sans souffle les dieux des dieux