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VANINA S'EVEILLE

Les éditions du Seuil publièrent en un seul volume en 1989 les quatre textes (deux romans, une pièce de théâtre, un essai) que Marie Susini consacra à la Corse. Mais comme toute oeuvre d’auteur, peut-être faudrait-il ne les lire qu’en compagnie de ses autres livres, moins visiblement liés à la Corse... Marie Susini publia en 1953 un récit intitulé Plein soleil. Il y est question de la vie d’une petite fille corse, Vanina, dans un village du sud de l’île. Dans l’extrait que nous donnons, Vanina se fait une amie :
 

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TANGER PORTE DU TEMPS

Danièle Maoudj peut faire état d’une origine atypique qui, si l’on soulève doucement les coins de nos biographies, devrait en fait nous apparaître dans son absolue beauté commune : les langues, les lieux, les cultures et les religions - méditerranéennes - se sont rencontrées en elle, comme cela était inévitable et bénéfique pour ce « continent liquide » qu’est la Méditerranée selon la définition de Bruno Étienne. De cette existence, une pratique du carrefour est née ; on ne s’étonnera donc pas de lire ici un poème adressé à un port atlantique... :

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SCOLE DI SCRITTURA

Leonu Alessandri a publié en langue corse un recueil de nouvelles, Filette orezzinche, où se manifeste un profond attachement à une Corse traditionnelle. Une veine nostalgique s’exprime donc, encore gonflée de vie, cherchant à résister, par le rire ou par l’exhortation, par l’allégorie, l’apologue ou la chronique, à ce qui défigure, contraint et dévoie la nature et les coutumes de l’île.

Le passage suivant est extrait de la nouvelle « A lenza di u maestru » :

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REGARD LIBRE, REGARD CONTRAINT

Marie Ferranti a écrit trois romans, Les femmes de San Stefano, La chambre des défunts, et La fuite aux Agriates, dont deux se déroulent en Corse mais qui tous mettent en scène la mort, ce qui y conduit et ce qui peut en sortir.L’extrait que nous proposons ici est un passage du premier roman. Le héros, Francesco, poussé à la mort au terme d’une vie marquée par les drames, revient au village... :

 

Ce jour-là, la chaleur était si forte qu’elle s’était versé du vin dans l’eau de son verre pour se remonter un peu.

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OU L'ON RENCONTRE UN MOUFLON

Dans son recueil de nouvelles et deuxième livre intitulé Prighjuneri, aux éditions Albiana, Marcu Biancarelli crée un narrateur et des personnages qui s’adonnent à des exercices de confession intime parfois très cruels afin semble-t-il de proposer une critique de la société corse la plus féroce possible. Tout le monde semble condamné à une irrémédiable solitude - car la société est décrite comme un enfer - pour pouvoir étancher sa soif d’idéal, panser ses blessures ou donner libre cours à ses pulsions.

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ELEMENTAIRES: POESIE

Auteur de plusieurs recueils brefs de poésie, Marie-Jean Vinciguerra pratique une écriture exigeante et lyrique ; son lecteur s’abandonne à ses images sensuelles ou est amené à hisser plus haut son désir de connaissance. En guise de texte introductif à cette poésie, nous ne saurions trop recommander son texte, magnifique d’intensité, intitulé « D’une lecture de la Tempête ou la Corse comme métaphore baroque du mystère », publié en 1992, à Marseille par les éditions Autres temps.

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LA FLUTE ET L'ENFANT

Rinatu Coti fait partie, depuis un moment déjà, des auteurs corses qui n’ont plus besoin d’être présentés ou reconnus : son oeuvre, abondante, diverse, riche d’une réflexion approfondie et proprement littéraire sur la Corse parle pour elle-même. Essentiellement en langue corse, cette oeuvre présente aussi quelques textes en français ou mêlant les deux langues. Dans l’extrait suivant, tiré de la nouvelle « La mère et l’enfant » publié dans le recueil intitulé Les ombres de la mémoire, le narrateur évoque un moment de son enfance :

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FABLES ET VOLEURS

Yvan Renucci a publié de nombreux poèmes dans la revue Monte Cintu et a donc participé à un courant d’écriture commun à nombre d’autres écrivains en quête de la réhabilitation de la langue corse et de la Corse elle-même. Cette représentativité peut, selon les circonstances, rendre visible ou invisible. Mais le propos de cette petite anthologie est précisément de rendre à tous nos textes une certaine puissance d’imaginaire. Écoutons donc ce poème :

U CORBU E A VOLPI

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D'UN PASSE PRESQUE INAUDIBLE

Lisandru Marcellesi est amoureux de sa région (la plaine d’Avretu) ainsi que des personnes qui l’ont façonnée par tant de paroles ou d’actes, répétés, approfondis, lourds de sens, courageux voire légendaires. Dans l’ouvrage intitulé L’Infanfata ou L’exaltée (A fola di i Martinelli), aux éditions Mediterranea, il réunit dans la cohorte de quelques courts chapitres les souvenirs d’une vie villageoise partagée entre mer et montagne. L’un d’eux nous transporte, avec l’auteur enfant, sur les rivages méditerranéens de ce petit monde presque oublié...

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CE QUE DIT MARIA DIVOTA

Écrivain ayant pratiqué tous les genres, analyste de la culture corse tous azimuts, Ghjacumu Thiers ne se présente plus, comme on dit. Disons tout de même combien il importe pour nous que ses réflexions multiples ainsi que certains de ces écrits soient lus et médités. Papiers d’identité(s), A Funtana d’Altea, A barca di a Madonna représentent les expressions majeures d’un imaginaire corse enfin renouvelé...

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