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Ducumentu
Lelia o a vita di George Sand

Un hiver à Majorque

Il fallait que Sand parte de Paris, Maurice serait mieux sous le soleil du Sud ; quant à Chopin, il toussait toujours et Sand craignait un scandale si son amour était rendu public. Elle pouvait travailler partout mais seulement à côtés de son amant. Ses amis espagnols lui proposèrent de venir à Majorque. Ils y arrivèrent en 1838. La première impression fut bonne.

 

Chopin à Jules Fontana le 15 novembre 1838 : La ville fait penser à l’Afrique, il y fait chaud, il y a de belles couleurs, des arbres, la vie y est magnifique.

Mais il déchanta très vite : du mauvais mobilier, une sale nourriture et ces maisons sans vitres et sans serrures.

C’est ainsi qu’ils louèrent une maison à la campagne chez le Senior Gomez. Les premiers jours furent agréables. Le silence était profond. Mais la saison des pluies commença. Ce fut un déluge. La Maison du Vent, sans cheminée, ne pouvait résister. Un manteau de glace l’entourait. Avec l’odeur des braseros Chopin recommença à tousser.

Dès lors il devenait un objet épouvantable pour la population. Gomez écrivit que Chopin avait une maladie contagieuse et qu’il fallait qu’ils partent, il les mit dehors. C’est ainsi qu’ils s’installèrent dans un couvent en ruine : La Chartreuse de Valdemosa. Personne ne voulait louer les cellules du couvent. Sand et sa « famille » étaient presque seuls. Le séjour fut un échec. Sand s’occupait de tout. Chopin travaillait dans sa cellule. Bien qu’il eu reçu son piano, ses objets et ses habitudes lui manquaient. Les enfants, eux, se portaient bien.

Ce groupe de français scandalisait les voisins et l’état de Chopin empirait. George souffrait de ne pas pouvoir l’aider plus. L’hiver avançait et il effaçait les efforts de joie et de sérénité de Sand.

L’état de Chopin empirait avec le mauvais temps. Ils étaient comme des prisonniers. La mort semblait se rapprocher. Le médecin dit qu’il avait toujours la phtisie. Mais Sand n’y croyait pas. Chopin réussissait tout de même à travailler. Il commençait à se faire du souci et à cauchemarder. Ses compositions traduisaient les gouttes d’eau qui coulaient comme des larmes tombées du ciel sur son cœur. Ça engendra des chef-d’oeuvres. Majorque et Valdemosa devinrent un supplice pour lui. Ils étaient pressés de quitter ce pays.

Ils décidèrent de partir. Jusqu’à Barcelone le voyage fut horrible. Chopin n’était pas en mesure d’aller jusqu’à Paris, alors Sand installa sa famille à Marseille.

 

Gorge Sand à Carlotta Marliami : Chopin va mieux, il tousse moins et il est content d’être en France.

Marseille ne lui plaisait pas, mais il y avait Chopin et son piano.

Il y a plein de racaille du monde littéraire et musical qui viennent nous voir. Nous allons nous faire passer pour mort pour pouvoir les éviter.

 

Sand réussit tout de même à écrire un roman : Spiridion, personnage qui embrassait toutes les religions. Cette doctrine constituait une synthèse de toutes les religions. On imagina que le public n’allait pas comprendre, lui qui voulait un autre « Indiana » ou « Lelia ».

Sand continuait à soigner Chopin qui allait mieux avec une dévotion maternelle.