Conversation
Une partie de chasse

(Antoine, Lucie et Jean-Paul ne sont pas très doués pour la chasse ! Ils n’ont pas tué de sanglier ! L’oncle Simon et Vincent Mariotti se moquent un peu d’eux. Mais ce qui compte, c’est le plaisir d’un exercice physique en pleine nature.)

Antoine : - J’ai mal au dos, j’ai mal aux jambes et mes épaules…je ne les sens plus !
L’oncle Simon : - Oh, les hommes d’aujourd’hui : vous êtes des mauviettes !
Jean-Paul : - Moi, à force de battre le maquis j’ai un… ! Et mes pieds ne sont qu’une plaie.
L’oncle Simon : - Qu’est-ce que tu crois : peut-être le sanglier devrait-il attendre ton bon vouloir ?
Lucie : - Regardez Simon, ses mains et son visage sont griffés, sa chemise et son pantalon déchirés !
Antoine : - Que d’épines et de ronces ! Je cours, je tombe, je me relève et je retombe. Je me suis retrouvé par terre quatre fois !
Lucie : - Mais venons en au fait, qu’est-ce que vous ramenez, qu’est-ce que vous avez, qu’est-ce que vous rapportez ?
Antoine : - Excuse-moi, un œil à moitié fermé, un pied tordu, et une….belle colère contre toi !
Lucie : - Eh bien, ça vaut le coup de compter sur nos chasseurs !
Jean-Paul : - C’est de ta faute : au moment de tirer, je mets la main à la cartouchière : pas de cartouches !
Lucie : - De ma faute ! Je te remercie ! On peut le dire : vous êtes des chasseurs du dimanche !
Antoine : - Cela ne fait rien. Dimanche prochain, je préparerai moi-même le matériel !
Vincent Mariotti : - Alors là on est beau. Les animaux peuvent se promener dans les bois en toute tranquillité.
Antoine : - Eh bien non ! Vous êtes deux mauvaises langues ! La voilà notre chasse !
Jean-Paul : Six pigeons, deux énormes lièvres et une poignée de champignons pour les accompagner !
Lucie : - Les pauvres ! Moi, je n’en mange pas !
Antoine : - D’accord ! Et comme on dit : « essuie-toi bien la bouche, car ce n’est pas pour toi ! »