Versione :
Uriginale

D'elle-même

Traduzzione da François-Michel Durazzo

D'elle-même
sans que je l'invite,
elle vient me rendre visite.
Elle tourne autour de moi
je la chasse,
alors
telle une mouche noire
une mouche laide et noire.
Ici elle vole, là elle bourdonne
et se pose au fond de mon cœur.
La mélancolie
est une vache idiote,
elle rumine
le vert et le sec
de ma joie.

Versione :

Une femme aux yeux tristes

Traduzzione da François-Michel Durazzo

Une femme aux yeux tristes
à la peau fine.
Une femme aux pas lourds
à la lente respiration,
rêve d'un homme
qui rende la sève
à son rêve.

Versione :

Ils pénètrent nos vies

Traduzzione da François-Michel Durazzo

Ils pénètrent nos vies
comme des ruisseaux,
de sorte
qu’ils nous submergent,
et nous ne savons plus
qui nous a donné
l'eau et le sel,
et qui a déposé
en nous cette
amertume.

Versione :

Un étranger me regarde

Traduzzione da François-Michel Durazzo

Un étranger me regarde,
un étranger me parle,
je souris à un étranger,
je parle à un étranger,
un étranger m'écoute,
devant
ses peines propres et blanches
je pleure,
sur la solitude qui unit
les étrangers.

Versione :

On frappe à la porte

Traduzzione da François-Michel Durazzo

On frappe à la porte.
Qui est-ce ?
Je cache la poussière de ma solitude
sous le tapis,
j'arrange mon sourire,
et j'ouvre.

Versione :

Je suis apeurée

Traduzzione da François-Michel Durazzo

Je suis apeurée
comme une gazelle devant les yeux de ta faim,
aime-moi en silence
et laisse-moi
m’interroger.

Versione :

Le désir m'embrase

Traduzzione da François-Michel Durazzo

Le désir m'embrase
et mes yeux scintillent.
Je range la morale dans le premier tiroir venu,
me change en démon,
bandant les yeux de mes anges
pour
un baiser.

Versione :

Quelle sottise !

Traduzzione da François-Michel Durazzo

Quelle sottise !
Dès qu’on frappe à mon cœur
il s'ouvre.

Versione :

Devant ta boutique

Traduzzione da François-Michel Durazzo

Devant ta boutique,
moi, la voleuse de bonbons
aux doigts devenus collants,
je n'ai pas réussi
à en mettre un seul dans
ma bouche.

Assestu

In assestu pietosu
Chì colla sin’à i nuli
D’archi, volte è purtelli
È sogni scundisati
Ti si manghjinu puru
L’erbacce di l’addisperu
Chì sottu à i muri pettu
Di sfalaghjate cose
Ùn ci entre u dispettu
Di e guatrere rose

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