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Tout au fond de la combe

Tout au fond de la combe
où vibrent les moteurs
le goudron est mouillé.
Les autres sont en-bas
le temps est un murmure
dans mon cœur un silence.
En proie à une idée fixe
je balance et ne sais
si rester ou descendre.
Franchir
puis se tenir
à l’orée des instants
la jouissance secrète
des menhirs abattus
les yeux fixés
sur les rambardes
des millénaires envolés.