A CAVUSU

À Cavusu
tu m’as volé
la maison de Pirandello
et son pin tout tordu
et la pierre du mur
d’où ne veut pas
se détacher
la cendre de son esprit
Ils sont foutent pas mal
les gamins des écoles
qui lui cachent
les yeux avec leurs mains
Et lui, il reste là
impassible
sans même dire un mot

 

C’est un sort un peu triste
D’avoir été changé
En statue
Cloué là-bas
Sur la place de Cavusu.