Ducumentu
En passant par Aiacciu
Dans « AJACCIO, mon village » (Imprimerie de Compiègne - 1974), Xavier comment Balzac après une semaine de séjour à Aiacciu est reconnu par un « maudit étudiant en droit de Paris revenu se faire avocat dans sa patrie » et qui provoque la parution d’un article dans le Journal de la Corse. L’incognito est terminé : « Hélas ! Hélas ! Quel ennui !... Mais Ajaccio est une même maison ».
Une réflexion qui fait dire à X.Versini : « Ajaccio, une même maison ! On peut trouver ça embêtant. Moi, c'est ce qui me plaît. » Certes, comme dans toutes les villes la vie a changé à Aiacciu depuis une cinquantaine d’années. Cependant les structures sociales traditionneles n’ont pas complètement disparu : « il existe encore un village aux cellules éparses mais nourries du même sang, où certains se retrouvent autour d'un personnage, autour d'un coin de rue, autour d'un mot d'esprit ; il existe encore un village où le journal se bâtit aux terrasses des cafés, un journal affranchi de toute censure et porteur de nouvelles que le public ne lira jamais ; il existe encore un village où l'on ne peut entrer qu'en suivant les degrés que la commune voix impose.
L’accroissement de la superficie habitée et l’augmentation de la population (de 20000 habitants en 1900 on est passé à 70000 l'été) provoquent aussi l’anonymat des relations, mais la ville possède de grands atouts : la figure de Napoléon et la beauté du golfe : « la gloire et la beauté ».
Les rues de la vieille ville
1. La ville (a cità).
1. Strada dritta - plus tard, rue Napoléon - : rue Bonaparte.
2. Strada della Colletta, di San Carlo, della Fontanaccia - plus tard, rue Bourbon - rue du Roi de Rome, en allant du Diamant vers la citadelle.
3. Strada del Domo, delle Monache ou dei Gesuiti - plus tard, rue du Collège, puis rue des Ecoles - : rue Forcioli-Conti.
4. Strada della Porta - plus tard, rue du Diamant - : rue de la Porta.
5. Strada Trolio Lubero (a) et Baldovino Frasso (b) - plus tard, rue du Centre - : rue du Conventionnel Chiappe, en remontant vers la cathédrale.
6. Strada Malerba (a) et del Seminario Vecchio (b) : rue Saint-Charles, en suivant la même direction.
7. Strada Trabacchino : traverse reliant la rue du Conventionnel Chiappe et la rue Saint-Charles. Strada della chiesa ou San-Gerolamo - appelée aussi, selon ses quatre sections, du bastion Saint-Marc (il y avait là les deux abattoirs municipaux, avec la mer à deux pas, pour recevoir les déchets).
8. à l'entrée de la rue Pozzo di Borgo, au bastion Saint-Georges, au débouché de la rue Soeur- Alphonse : strada Variasco, Lazaro Rossi, Centurione et San Giorgio- : rues Pozzo di Borgo, Zevaco- Maire, Notre-Dame et Soeur-Alphonse.
9. Strada del Pevero : rue Letizia.
10. Calabraga : rue des Bûcherons.
11. Strada Gerolamo Scaffa : rue Sainte-Claire.
12. Piazza Spinola - plus tard, place Beaumanoir - : place Spinola.
13. Strada del Fosso : rue Danielle Casanova.
14. Strada dei Forni - « altre volte abusivamente chiamata strada del Macello » - : rue des Glacis.
15. Strada del Macello : rue des Anciens Fossés.
11. Le fauhourg (u Borgu).
16. Piazza del Olmo - plus tard, place du Marché - : place des Palmiers.
17. Strada del Magazzeno del sale, di Santa-Catalina, di San-Rocco, delle Trè Marie, della Barriera dei Capuccini - plus tard, rue de l'Impératrice - rue Fesch.
18. Stretta d'Agosto - plus tard, rue du Puy - : rue de l'Assomption.
19. Stretta del Poggiolo : passage Poggiolo.
- Voici quelques explications destinées à faciliter la lecture de ce plan.
A : maison Bonaparte. - B : église Saint Jean-Baptiste. - C : cathédrale. - D : évêché. - E : citadelle. - F : couvent des jésuites. - G : couvent des clarisses. - H : séminaire. - I : bastion du Diamant. - J : couvent Saint-François. - K : réservoir d'eau. - L : caserne.