Chat romain
Puesia
Traduzzione da
DURAZZO Francescu Micheli
Chat de tes rues, Rome de ma vie,
couché au soleil des heures durant
à regarder passer le monde vers nulle part.
Qu'y a-t-il comme s'étirer sur tes Forums,
ensuite une bonne ombre au pied du Panthéon,
et là me gratter simplement contre une
colonne du Bernin, une façade de Maderno ?
Il y aura toujours un vainqueur - tel ou tel autre -
qui jettera des restes, et ils me suffisent ;
cela et de temps en temps, de bonnes chattes.
Avec un peu de chance, quand je serai vieux, entrer en grâce
avec un Cardinal, et quels plaisirs alors,
ces longues veillées tandis que mon maître
lira ses apologues,
sentir sa main chaude, cette main fatiguée
de bénir, passer sur mon dos
distraite, heureuse.
couché au soleil des heures durant
à regarder passer le monde vers nulle part.
Qu'y a-t-il comme s'étirer sur tes Forums,
ensuite une bonne ombre au pied du Panthéon,
et là me gratter simplement contre une
colonne du Bernin, une façade de Maderno ?
Il y aura toujours un vainqueur - tel ou tel autre -
qui jettera des restes, et ils me suffisent ;
cela et de temps en temps, de bonnes chattes.
Avec un peu de chance, quand je serai vieux, entrer en grâce
avec un Cardinal, et quels plaisirs alors,
ces longues veillées tandis que mon maître
lira ses apologues,
sentir sa main chaude, cette main fatiguée
de bénir, passer sur mon dos
distraite, heureuse.