(Antoine, Lucie et Jean-Paul discutent avec l’oncle Simon et Vincent Mariotti. Comment parler de saisons sans aborder la beauté de la Corse et les touristes.)

Antoine : - Nous sommes à peine en mars et les touristes arrivent déjà.
L’oncle Simon : - Tout change. Maintenant ils n’attendent plus l’été. Ils arrivent au printemps.
Jean-Paul : - Avec la neige, il en arrive aussi l’hiver à Ascu et à Verghju.
Lucie : - Et aussi à Ghisoni.
Antoine : - Et ailleurs.
Lucie : - C’est mieux ainsi. Ces arrivées sont bénéfiques.
Antoine : - au commerce : les boulangers, les restaurateurs, les agences maritimes et aériennes, les marchands de toute catégorie….
Jean-Paul :
Lucie : - Ils sont émerveillés. Ils disent : « Quel beau pays ! »
L’oncle Simon : - ça c’est vrai. Vous connaissez des endroits plus beaux que ceux-ci ? Regarde-ça, cette montagne, ces champs, ces terrasses…
Lucie : -Non, pas seulement ce village, mais la Corse toute entière. L’île en général.
Jean-Paul : - La mer toujours bleue, ces montagnes rouges au soleil couchant…
Antoine : - çà alors Jean-Paul ! Jean-Paul, fais-tu maintenant toi aussi de la poésie ?
Lucie : - Laissez-le parler. C’est lui qui a raison. La Corse est magnifique.
Vincent Mariotti : - Et avec les touristes, désormais vous avez un gagne-pain.
Antoine : - Les touristes ne suffisent pas, c’est le tourisme qui fait vivre !