A PROVA - In tribunale

IN TRIBUNALE

Persunagi:

  • Antunucciu, pastore (corsu)
  • Maria, a moglia ‘corsu)
  • U ghjudice (francese)
  • L’avucatu (corsu ma chì parla in francese assai talianizatu è cursizatu, accentu, sintassa, lessicu)

SCENA 1

L'AVUCATU: Veuillez pardonner mon client, Votre Honneur, parce qu'il ne parle pas le français ou le comprend, il le comprend pas ...

U GHJUDICE : Eh bien, il faudra s’y mettre ! Et sans tarder ! Il faudra apprendre la langue de la mère-patrie qui régit les actes de nos institutions, conduit les citoyens vers la Lumière et la Société tout entière vers le Bien, le Progrès et la Prospérité !

L’AVUCATU : Certainement, évidemment, naturellement ! Mais pour l’instant, lui, connaître, il la connaît pas. Dans la population peu nous sommes les gens qui en réalité tout petit nombre qui comprend le français et un nombre plus petit encore des personnes coupables de parler notre langue…

U GHJUDICE : Coupables de parler notre langue ?

L’AVUCATU : Coupables ? Non ! Je voulais pas dire coupables ! ma ca… ca pables ! évidemment

U GHJUDICE : Evidemment ! Poursuivez, maître, poursuivez…

L’AVUCATU : C’est-à-dire que si mon client il a tué, ma tuer, il a pas voulu tuer ! S’il a tué, c’est parce que l’autre il l’a menacé parce qu’il avait mis le pied dans sa propriété et il voulait pas le sortir le pied. Tout le troupeau de ses chèvres avaient mis le pied aussi elles dans la propriété du maire et elles voulaient pas le sortir non plus elles le pied. Alors la victime a senti la colère et la rage qu’elles lui montaient dans la gorge. Elle a crié au point que tout le village il aura entendu et alors, il n’y avait plus rien qui pouvait l’arrêter. Alors il prend et il sorti le pistolet et il a menacé mon client. Il tenait ses doigts serrés sur la crosse, et mon client a bien vu que le coup était près à partir…

U GHJUDICE : A vous entendre, maître, et si nous résumons les faits en… français,  l’accousé, pardon ! l’accusé… se serait donc senti menacé et aurait lui-même devancé l’acte que la victime s’apprêtait à accomplir en le menaçant ?

L’AVUCATU : Esattement, oui, c’est comme ça, exactement, évidemment… naturellement…

U GHJUDICE : Et il est naturel, exact et évident que, dans ce pays, l’on doive avoir toujours à portée de main un stylet, un fusil, un pistolet, une arme de quoi commettre à tout moment l’irréparable et jeter tout un pays dans un abîme de désordre, l’assassinat généralisé, les institutions bafouées, la Mère-patrie insultée, la Justice traînée dans la fange et l’innocent condamné sans jugement ni appel ?

L'AVUCATU: Le pistolet! Monsieur le Président, ici tout le monde il a une arme, et celui qui n’a pas c’est la disgrâce évidemment.

U GHJUDICE : La disgrâce? Je ne vois pas, Maître,  ce que grâce et disgrâce ont à voir avec notre propos, avec l’affaire criminelle caractérisée, avec l’assassinat délibéré d’un brave homme, honnête, respectable et respecté, avant même que l’affaire qui nous réunit ait été jugée. La grâce intervient, la grâce ne peut intervenir que lorsque s’est déroulée toute la procédure judiciaire et qu’est intervenu de manière ferme, claire et définitive le jugement. Or c’est bien ce qui nous réunit, nous rejoint, nous préoccupe et nous habite, au cours même de nos débats : la manifestation de la Vérité ! L’intervention de la Justice ne peut se faire qu’une fois clairement, nettement et définitivement établie la Vérité. La grâce, si grâce il y a, ne peut venir qu’après… Longtemps, bien longtemps après.

L’AVUCATU : Disgrazié, pas disgrâcié ! Ce n’est pas le même. La disgrazia, c’est le malheur, Munsiù le Président !

GHJUDICE : Evidemment évidemment !  Mais jamais au grand jamais on ne pourra se satisfaire de vos explications… culturelles ! Jamais la… comme vous l’appelez,  ne pourra être retenue comme justification du crime, de l’horrible assassinat perpétré délibérément contre le sieur Horace Battagli… Battagla…

L’AVUCATU : Battaglini, Munsiù le Président…

U GHJUDICE : Oui, Horace… Batta… comme vous dites, maître, honorablement connu sur toute l’île et qui, de surcroît, exerçait des fonctions de maire qui lui valaient la plus parfaite considération de l‘ensemble de la population, de tous ses administrés, de Monsieur Le Préfet et des autorités de l’Etat…

L’AVUCATU : Battaglini, Munsiù le Président, il a jamais accepté une chose que tout le monde ici la connaît, qu’elle accepte et respecte. Et ça c’est une règle qu’elle est pas écrite, mais quand même elle est dans le code des us et des coutumes, des traditions sacrées de notre civilisation.

U GHJUDICE : Mais personne, Maître, personne n’acceptera jamais que vous parliez de civilisation, car c’est précisément un déni de civilisation, un crime horrible, preuve et témoignage d’une absence totale de civilisation !

L’AVUCATU : Quand même, ce que je vous parle moi avec le sieur Joseph c’est la tradition, celui-là il est le droit que la justice dans ce pays a toujours voulu que celui qui est passé des années et des années, et c'est bon! il va toujours passer, et il passera toujours par là où il est passé et par là où ses ancêtres toujours ils sont passés… Ils sont passés seuls ou sont passés en compagnie, ou avec leurs familles, où ils sont passés avec leur famille et leurs bêtes quand il fallait qu’ils passent pour aller à la marine ou à la montagne. C’est cela que mon client a dit au sgiò merre, mais le sgiò merre n’a pas voulu le sentir, il y voyait plus par les yeux et alors il a sorti son pistolet et Ghjiseppu a sorti son fusil et Ghjiseppu, tout le monde sait que c’est le plus rapide pour tirer de tous et il a montré que c’est encore lui qu’il a su tirer le premier.

U GHJUDICE : C’est donc, à vous en croire, Monsieur le Maire qui aurait tiré le premier s’il avait pu…

L’AVUCATU : Esattement, Munsiù lé Président…

U GHJUDICE : Et l’accusé, en faisant feu le premier, aurait par conséquent agi en état de légitime défense ? L’accusé ne serait donc pas un assassin mais une victime potentielle qui se serait tirée d’affaire par un geste de légitime défense, puis qui aurait pris le maquis ?

L’AVUCATU : Evidentément, cé la défense légittima, Munsiù lé Président. C'est normale l’habitude, Munsiù le Président. Toutes les personnes qui ont un accident comme lui c’est l’habitude aller à la campagne et tout le monde il savait que mon client s’est enfoui à la campagne du pays.

U GHJUDICE : Un accident ? A la campagne ? Il s’est enfoui ? Mais qu’est-ce que c’est que ce charabia ? Enfoui à la campagne ? Et que fallait-il donc enfouir ? Et pourquoi à la campagne ? Que viennent faire ici la campagne, la villégiature, que sais-je encore ?! la ville, la campagne, les faubourgs, les prés, les vergers, les prairies, les lacs et les océans ?... Pourquoi pas aux courses et aux champs ?! On croit rêver ! Mais où sommes-nous et qu’est-ce que tout cela veut dire ?! Et au nom de quoi nous entêterions-nous à vouloir rendre la justice dans un pays où les gens, les officiers de justice, les représentants du peuple, les élites, le barreau et la plupart des membres de cette cour ne pratiquent ni n’entendent la langue de l’Etat, la langue de la Mère-patrie, la langue du prétoire et de la raison ? Bien plus, non seulement ils ne l’entendent pas, mais ils refusent de l’apprendre et restent obstinément rivés à l’idiome de l’obscurité, l’italien! Ah la lingua de Dante ! La favella materna ! C’est en réalité la langue de la vendetta, de l’obscurantisme, du fanatisme et de l’aveuglement !

L’AVUCATU (dolce è rinchjinendu si, in direzzione di u ghjudice) Permettez, Monsieur Le Président, permettez-nous de recourir pour quelques mots à cette langue qui a toujours été, en Corse, la langue de la famille et de l’autel, celle des échanges commerciaux et des études de l’académique et choses comme ça universitaires.. Non, non, jamais nous ne refuserons la langue de l’intelligence, de la force et de la clarté qu’elle nous porte la République, et nous nous voulons tous de l’apprendre pour pouvoir un jour nous exprimer pour le plus bénéfice grand de la Vérité, de l’Honneur, de la Justice et de l’Etat

U GHJUDICE : (appaciatu, ma fieru è intrepidu). Soit, soit, mais plus tard, Monsieur l’Avocat. Dans l’instant, nous allons interrompre les débats et nous les reprendrons à 14 heures précises… (minacciosu, fighjendu l’avucatu è Ghjiseppu)  L’accusé mettra sans aucun doute à profit cette suspension pour convenir, avec l’aide de son conseil, d’une attitude plus conforme à sa position et à ses intérêts face à une Cour respectable et qui entend se faire respecter !

 

SCENA 2

 

L’AVUCATU, solu…

 

L’AVUCATU : Hè bellu è bonu l’onore è a ghjustizia, a verità è a nucentità, ma quessi anu u codice in manu è da u codice ùn sortenu. Allora, hè custindi ch’è no piglieremu l’affare è custindi ch’è no vinceremu. E virtù sò belle è bone, sò belli è boni i duveri è l’onore, ma u nostru u duvere hè di caccià i nostri clienti da e grinfie di una ghjustizia chì ùn sà chè punisce è minà in capu…

 

Si calma è caccia i fogli di u discorsu ch’ellu hà preparatu

 

Dunque, u testimone hè ghjuntu è hà cacciatu ciò chì nimu ci si aspettava, ciò chì nimu sapia… Ma quale averebbe pensatu chì Ghjiseppu s’ellu hà tombu hè per ghjelusia… Ghjelosu di u merre… Averebbe scupertu qualcosa, chì u merre si tenia cù una donna parente stretta di Ghjiseppu, micca nomi micca nomi… ma unepochi dicenu… unepochi parlanu cusì, sottu sottu è dicenu chì Maria… Sarà una passata dura, difficiule ad assume, Ghjiseppu hà da mughjà, ci saranu i chjirli in e famiglie è forse insulte è salamine… Ma tantu chi basti! Hè tandu ch’ella entre in ballu a parolla di a difesa, a Vuciona di a Ghjustizia… (mette à prununzià un passu di u so discorsu in talianu)

 

Dopo il misfatto, che cosa fece Giuseppe ? Che cosa disse ? Parlare ? Non disse niente ! Che cosa ha fatto ? Fuggire o non fuggire ? Giuseppe non fuggì. Negare quello che aveva fatto ? Arrestato, Giuseppe non negò la partecipazione al delitto ma non disse il vero motivo che l’aveva portato à sparare sul sindaco. Ciò non fece per la vana speranza di sottrarsi alla giustizia, bensì per salvare l’onore della sua famiglia. Quindi dobbiamo vedere la verità. Il signore Giuseppe Petrignanantoni hà fatto quello che hà fatto e non vuole negarlo, ma il giurato deve vedere che agiva sotto l’impulso di una forza irresistibile, sotto l’impero di una passione che l’aveva interamente acciecato e perciò non può essere tenuto responsabile! In ogni peggiore ipotesi la volontà del Petrignanantoni non era del tutto libera, epperciò la sua responsabilità dev’essere del tutto limitata. Fù un concorso di disgraziate circostanze quello che nel giorno del 24 decembre spinse  il Petrignanantoni al delitto. Il sindaco non solo aveva la pistola, ma egli era ubriaco. Il sindaco questo gesto di minaccia non l’avrebbe mai fatto, ma disgraziatamente Giuseppe Petrignanantoni non poteva vedere, non poteva sentire che il sindaco non era più nel suo stato diciamo normale. D’altronde ci sono dei testimoni ad avere dichiarato che ci era qualcuno che spinse il mio cliente contro il sindaco, ed è soltanto in quel momento, solo un momento che la volontà di Petrignanantoni fu omicida.

 

Ghjuntu custindi, a sò ch’o averaghju mezu vintu. Basterà à mette ci dui accenni retorici, dui fiori è l’affare hè fattu.

 

Credu ch’o aghju da compie nantu à sta canzunetta nova, semplice, ma chì dice tuttu :

 

Parlo a voi che amici a Dio

Del voler vi fate un trono

Parlo a voi, dolente anch’io

La gran voce del perdono.

 

Bona, ùn mi vogliu micca annuchjà da per mè, ma mi pare… bona! Bona, ma tuttu què hè bellu è bonu, ma l’affari sò in francese. Sapè dì listesse cose in a lingua di a nostra Patria nova. Ci vole à preparà si. Issa lingua francese bisogna mastucà ci la, mette si la in bocca è ch’ella diventessi vengu per dì naturale…  Alò, à noi tocca è ùn ci vole à tricà…

 

SCENA 3

Corta è cumuvente trà Ghjiseppu è a so moglie. Anu da schisà u sugettu chì i spaventa.

Una voce cun accentu corsu (mughja u principiu di a visita): « Visite des familles : dix minutes accordées »

MARIA : O Ghjisè, hè bughju quì, ma quand’ellu si guarda cun l’ochji di l’amore mancu a notte ùn ci vale !

 

GHJISEPPU : Cara, cum’è tù sì cara è attenziunata ! Sì propiu a mo mugliuccia, è ùn poi sapè quantu era in brama…

 

MARIA : È cumu faria à ùn sapè la, postu ch’ella hè listessa cosa per mè…

 

GHJISEPPU (impenseritu ma cun voce cuntenta è spenserata) : Sai, micca più tardi chè stamane mi dicia chì quassù in Monte Lumine un ghjornu o l’altru ci vulerà ch’o assesti à pena è cusì puderiamu gode ci di più l’aria fresca chì tira quassù quandu chì, più inghjò da a banda di u paese, ci hè da assuffucà in tempi di sulleoni. Allora mi di ghjugnu chì vene, averaghju pussutu accuncià tuttu è ci ne cullemu quassù à passà ci trè belli mesi scuccagnati. Aspetteremu à l’ultimu per rifalà, sinu à quand’ella ripiglia a scola pè i zitelli…

 

MARIA  (à pena pensosa, ma si ripiglia in furia): … Ai a ragiò, hè più chè ora di pensà à pena à gode si u tempu chì passa è issi mumenti beati…

 

GHJISEPPU (impenseritu, ma si sente ch’ellu sunnieghja) : Hè strana, o Marì, ma sai, certe volte… da ùn sapè mancu più s’ellu hè sognu o verità, mi pare di vede vi tutti è trè custì, è in fatti vi vecu à tutti è trè…  Site nantu à a porta di u nostru casarellu, quassù, in Punta Lumine… (intenneritu da a visione) Leunora, sempre chì introgna à pena u a ghigna, (ride pianu) u lerfiu pendiconi per via chì u fratellu l’hà fatta arrabbià…

 

MARIA  (listessu tonu, cappianu a realità di duv’elli sò) : Ah ma quessa a poi dì, Matteiu hè stuzzichinu è mi possu sbaglià ma hè di più in più cusì… Ma cattivu mancu à pena… È po ci hè a scola… U maestru l’altru ghjornu… ai da esse cuntentu… mi hà dettu ch’ellu era ellu u più chì si interessava…

 

GHJISEPPU (cuntentu è fieru) : Ch’elli sianu astuti, ch’elli amparghinu bè à a scola è cusì ùn averanu più una vita castigata…

 

MARIA : Quessa po’ sì, ma ch’elli ùn cappiinu i so ricordi, a so famiglia nè i so lochi. Sai, straziemu, straziemu ma face quantunque qualcosa di vede cumu a nostra terra ci sà porghje I so frutti à I mumenti ch’è tù ti ci aspetti pocu… E capre cum’è quistannu ùn l’aghju mai viste figlià… Mi pare chì faremu tombula cù i capretti per Natale...

 

GHJISEPPU : Faleremu à vende li nantu à U Mercà.  Babbu dicia sempre : I sgiò Bastiacci, l’animali i tenenu… ma s’elli l’anu in arrangiatu in u so piattu, ancu di più I tenenu…

 

Ridenu di bon core, è po’ a so risa stancia è po’ volta u silenziu penosu

 

 

MARIA : Hè divizia di ogni robba quistannu… O s’è tù vidissi quistannu a divizia di e castagne. Tutta a santa ghjurnata falanu, certe campanese cusì mì (gestu cù a manu pè insignà i frutti grossi)

 

GHJISEPPU (sunniendu, voce impenserita) : Hè bon segnu, hè bon segnu…

 

MARIA : S’è tù sentissi ancu in paese, ancu nantu à i tetti e senti falà…  È pichjanu : Popò.. Popò…. Popò…

 

GHJISEPPU (intenneritu  è sunniendu li risponde in listessu modu : ) Popò… Padapà… Padapà…

 

À pocu à pocu ripetenu sinu à ch’ellu sia trà i dui cum’è una musichetta cantichjata… Popò… Padapà… Padapà… Popò.. Popò… Padapà… Popò… Popò… Popò.. Popò Popò.. Popò

 

Una voce cun accentu corsu mughja a fine di a visita: « Dix minutes écoulées ! Retour en cellule !

MARIA: Hè finita a visita, abbaghjanu i cani… (Piglia è sorte pianu pianu, fighjendu u maritu)

GHJISEPPU : Hè compia a vita, è roncanu i sumeri

 

SCENA 4

L’AVUCATU stupitu, attunitu ancu. Dice ch’ellu hè cundannatu à a cuglittina Ghjiseppu.

Cundannatu ! À morte ! Mi l’anu cundannatu à morte ifurdani ! Ma quale a pudia dì quale a pudià pensà ? Ùn capiscu micca. Hè a prima volta. Tamanta scunfitta… Tantu straziu per ghjunghje ne quì… Ùn vecu micca… ùn capiscu micca…

(caccia da a so stacca a traduzzione è si appronta à leghje  (cf.testu talianu, in fine di a scena 5).

L’anu fatta à posta! Per fà mi dispettu! Qualchissia chì mi vole male chì mi vole… Chì s’ellu ùn hè qualchìssia chì mi vole nuce, ùn vecu micca… ùn capiscu micca…

(leghje)

Après le méfait qu’est-il fait Joseph qu’est-il fait ? Qu’est-il dit ? Parler ? Il dit rien ! Quoi il a fait ? Fouir ou non fouir ? Joseph il a pas foui. Nier qu’est-ce qu’il avait fait ? Arrêté Joseph il a pas nié la participatione au délit mais il ne dit pas motif vrai pourquoi il a été porté à tirer sur le maire. Il a pas fait cette chose pourquoi il avait la vaine espérance de soustraire lui-même à la justice, mais pourquoi il voulait sauver l’honneur de sa famille. Donc nous devons voir la vérité. Le monsiù Petrignanantoni il a fait qu’est-ce qu’il a fait et il ne veut pas nier, mais le jury il doit voir qu’il agissait sous l’empire d’une force irrésistable, sous l’empire d’une passione qu’elle l’avait entièrement aveuglé et voici pourquoi il peut pas être retenu responsable. Dans l’hypothrèse la pire elle n’était pas libre la volonté du Petrignanantoni et voici pourquoi sa responsabilité elle doit être entièrement limitée. Ce fut un concours des circonstances disgracieuses celui que dans le jour du 24 decembre il a poussé le  Petrignanantoni au délit. Le maire il avait pas seulement la pistole, mais lui il était ivre. Le maire ce geste de menace jamais il l’avait fait, mais disgrâcieusement, Joseph Petrignanantoni ne pouvait pas voir, ne pouvait pas sentir que le maire il était plus dans son état disons normal. D’ailleurs il y a eu des témoins à avoir déclaré qu’il était quelqu’un qui poussa mon client contre le maire et c’est seulement dans ce moment, seul un moment que la volnté de Petrignanantoni fut homicide.

 

Scapatu ! Avà, l’anu da scapà ! Hà da falà a cuglittina ! Ah ! Certe volte mi dumandu cumu hè ch’aghju sceltu issa via s’è ghjustizia ùn ci ne hè.

Rimore tamantu : a cuglittina fala secca.

Tendone

FINE