Des projets pour la Corse

Un atelier du CCU, par exemple.
Oui, mais on pourrait imaginer l'inclure dans un cursus de design, ou dans un cursus d'écologie, ou d'art, ou... Ou dans plus ou moins n'importe quel enseignement. Dans un design de Permaculture, on retrouve quelque chose du business plan, avec bien sûr un (gros) supplément d'âme, des questions écologiques, humaines, une éthique, mais aussi des réponses à des questions que l'on se pose dans toute création d'entreprise : qu'est-ce qu'on va produire, quelles sont nos ressources, nos débouchés, nos moyens humains, matériels...

 

On peut d'ailleurs vivre de la Permaculture.
Et en vivre bien ! Et avec des modèles très différents, et souvent très solides, parce qu'ils se basent sur des productions variées, des sources de revenus diversifiées. Sepp Holzer, en Autriche, vend toutes sortes de fruits et légumes aux restaurants de la région, ainsi que du poisson. Il exerce aussi une activité touristique, et une activité d'enseignement, d'éducation. Jeoff Lawton, en plus de ses activités de consultant aux quatre coins du monde, a construit une énorme offre de cours en ligne, suivis par des milliers de personnes. La ferme du Bec Hellouin, en Haute-Normandie, en plus de valider avec l'INRA un modèle de micro-maraîchage, dispense une offre de formations tout au long de l'année. Je vous garantis que tous ces gens gagnent très bien leur vie.