Si, como...
Puesia
DURAZZO Francescu Micheli
Oui, comme
le sacrifié de la société.
Pierre de passion.
Nous sommes sa chair.
En quelque lieu de cette lame d'insomnie niche
(Entends-tu cette respiration dans l'obscurité ?)
ce dont pour vivre nous requérons la présence
là.
Oui, là, comme le soleil ou la mer.
Qui éblouit le sage et enténèbre le barbare.
Ah, cet Enchantement
apaise
tout ce qu'il lacère, non plus notre mémoire, bien qu'il
l'oigne d'un baume très doux, mais
il calme quelque chose en nous,
dont nous ignorons la nature,
mais qui laboure la chair.
La Musique, l'Art, la Poésie,
mystérieuses offrandes sur un autel impénétrable.
Peut-être, aussi,
l'affreux rire de l'idiot.
Je livre mon esprit à son silence écorché vif,
je savoure les sucs qui émanent de son sexe,
il humilie mon ego,
sa Grâce monte dans mon corps et mon intelligence.