Migraturi 1
Puesia
Vous aviez ce regard
qui devine les temps
et ces mains caleuses
incapables de serrer
pour ne plus se blesser
de s’être tant piquées
Vous aviez ce geste
rempli de tant de mots
et de silence plein
à croire que la mer
n’entend plus autre chose
que cette parole muette