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IL PLEUT

 

Tu parcours mon corps
dans les gouttes chaudes
de cet automne,
mûr comme la lassitude.
Tu voyages dans mes illusions
comme une lumière tiède
et l’étincellement de l’eau
qui me purifie,
lorsque tu murmures
le désir de marcher avec moi.

La maison est vide.
L’obscurité noie la conscience.
Cela sent la terre mouillée.
Nous allons à l’ombre de l’ombre.
Je veux toucher tes cheveux.