John-Antoine Nau

Scontri di 26.02.2018

Sous le pâle et si lointain soleil d’or cendré…

John-Antoine Nau en Corse (1909-1916)

 

L’exposition à la Bibliothèque Universitaire à Corti

a salué un homme de lettres atypique qui aima passionnément la Corse et les Corses.

 

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John-Antoine Nau, mort il y a tout juste un siècle, est inconnu du plus grand nombre. Premier lauréat du prix Goncourt en 1903, considéré tout à la fois comme un maître et comme un poète au cerveau plein de soleil par Apollinaire, Nau était homme de plusieurs cultures et langues. Du poids d’une enfance américaine, il ne parviendra à se délester qu’en voyageant tout au long de son existence. Tour à tour qualifié de voyageur du vaste monde, ou d’homme de la superbe solitude, Nau séjourne en Corse du mois d’octobre 1909 au mois d’août 1916. Il s’installe à Porto-Vecchio, au lieu-dit Tournant de la Marine, dans une petite maison à tuiles rouges et au confort des plus sommaires. Là, il écrit nouvelles, romans, lettres… Il pose sur la Corse et les Corses un regard qui n’a guère d’équivalent dans l’histoire des écrivains voyageurs qui sont venus dans l’île. Sans doute, en raison de plusieurs années de vie et d’imprégnation insulaires. Son regard ne se laisse pas totalement assombrir par les clichés romantiques et les stéréotypes classiques sur la Corse.

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