VOILÀ LA QUESTION
Je me rappelle surtout de la gare avec le brouillard des sens, si tôt le matin. Les gens s’accoudaient dans la cafétéria autour des tasses bouillantes. Pourquoi étais-je là, à cette heure, mélangée à toutes ces odeurs du petit matin, pourquoi ce jour-là ?
Un appel tardif trois jours auparavant, un ami d’un ami, un poète qui ne connaissait rien et personne à Porto, si je pouvais, oui, bien sûr.
Comment se reconnaître dans cette gare, parmi tous les arrivants. Que porter ?

