STORIA: IN TEMPI DI S.VIALE: Les reflets de la réalité médiévale chez Salvatore VIALE

Scontri di 12.08.2012

 

     De nombreux écrivains étrangers à la Corse ont peint une image de l’île, dont les couleurs et leurs nuances, depuis l’antiquité, varient selon les auteurs, tantôt avantageuses, tantôt sombres et peu flatteuses, ou bien tout à fait ténébreuses.
Au XVe siècle, Giovanni della Grossa, notaire puis juge et administrateur, rédige une chronique durant la dernière décennie de sa vie, et Pietro Cirneo, irrité par les mensonges de nombreux auteurs de l’Antiquité, écrit le De Rebus Corsicis
Au début du XIXe  siècle, par une volonté commune d’étendre et d’approfondir les connaissances sur l’île et ses habitants certains écrivains corses prennent la plume conformément aux tendances patriotiques et morales du Risorgimento italien. Ils espèrent faire renaître les vertus de leurs ancêtres, désirent défendre la réputation du peuple corse et répondre à la haine qu’éprouve, à cette époque, le gouvernement français pour le Corse Napoléon et pour tous les insulaires. Ils souhaitent aussi éduquer les communautés rurales, dans le but de rétablir le sens véritable de l’honneur et de l’amour entre les hommes et pour la patrie. Dans ce but, ils s’adressent non seulement à la jeunesse de l’île, mais aussi aux parents, autant aux femmes, qu’il est nécessaire d’instruire, qu’aux hommes.  
 
C'est cet effort qu'analyse le mémoire de Chantal COLONNA élaboré à travers l'étude minutieuse de textes divers produits à l'époque de Salvatore VIALE.
 
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