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Ducumentu
Sartè est située au sud-ouest de la Corse

Sartè

Sartè

Sartè est située au sud-ouest de la Corse dans les montagnes du sud, au-dessus de Prupià. Sa superficie fait d’elle la plus grande commune de Corse.

Le pays sartenais présente est fait de montagnes, de lacs, de rivières, avec 33 km de côtes partiellement gérées par le « Conservatoire du Littoral ». Son littoral va de Cala d'Arana au nord jusqu'à Cala di Roccapina au sud, comprenant notamment Capu Senetosa et son grand phare, la marine de Tizzà et Tralicetu et Erbaghju.

Selon Prosper Mérimée, Sartène serait « la plus corse des villes corses »

La ville est bâtie en amphithéâtre au dessus de la Rocca.

Son histoire fut sans doute troublée par les querelles des seigneurs de la Rocca avec Gênes; la ville fut pillée à deux reprises par les barbaresques, en 1583 et en 1732, Au temps de la guerre de Sampiero, Sartè resta fidèle à Gênes; elle était alors dirigée par une oligarchie de grands propriétaires terriens, les sgiò. Lors des révolutions du XVIIIe siècle, elle résista aux rebelles; mais Giafferi la conquit en 1732, après avoir battu le corps expéditionnaire autrichien de Wachtendouck. Trente ans plus tard, à l’époque de Pascal Paoli, Sartè, les notables de la Rocca et les seigneurs d’Istria résistèrent au général Pasquale Paoli qui devra attendre cinq ans pour voir les Sartenais accepter son autorité (consulte de Sartè, en 1763).

Au 19e siècle, des clans du Sartenais se livraient de véritables guerres entraînant également la population. Les vendettas étaient nombreuses. Pendant quatre ans, à partir de 1830 deux quartiers Borgo et Santa Anna se livrèrent une guerre acharnée. C’est dans l’église Sainte-Marie en 1834 qu’un traité de paix mit fin aux hostilités.

A la fin du 19e siècle, sous le second empire, une famille Sartenaise (Pietri) donna à la France de hauts fonctionnaires comme Pierre-Marie et Joseph-Marie, tous les deux préfets de police, puis Nicolas administrateur et ami de Georges CLEMENCEAU.